LE MAL DU SIECLE
Aux confins
de la vie illusoire,
règne un parfum
que je ne peux voir.
Le mal du siècle
couche dans un lit doré
où les draps blancs
distillent les amourettes.
Tout n'est qu'odeurs,
exquises et délectables
comme des promesses,
lorsque point le jour,
tendre comme un nouveau-né.
Dans la cité des passions
les coeurs s'émerveillent
au chorum des ondines
qui trempent leurs lèvres
dans le poison.
Aux confins de l'Infini
où tu recommences à exister,
tel un papillon éphémère,
tel un roulement
de flots impétueux:
je t'aimerai.
(édité
4T1983)